Le sionisme met en danger les juifs de France antisionistes

Publié le par PMF ARGENTEUIL

] Ci-contre, le compte-rendu du CRIF de sa manifestation de soutien à Israel, organisée à Paris le 4 janvier.

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Digne, chaleureux et pacifique, le rassemblement de soutien à Israël a réuni dimanche 4 janvier 2009, à l’appel du CRIF, quelques 12 000 personnes qui se sont retrouvées non loin de l’ambassade d’Israël, avenue Matignon. Loin des cris de haine et des vociférations parfois antisémites ou des violences auxquelles on avait eu droit, ces derniers jours dans plusieurs villes européennes lors de défilés pro-palestiniens, la manifestation de dimanche s’est distinguée par sa haute tenue et sa remarquable discipline.

Face à la foule compacte qui agitait petits et grands drapeaux d’Israël, pancartes et portraits, notamment de l’otage franco-israélien Gilad Shalit, un podium avait été dressé sur la chaussée et Meyer Habib, vice-président du CRIF, organisateur et animateur du rassemblement n’a pas hésité, guitare en bandoulière et avec la complicité active de Sammy Ghozlan, président du CCJ 93, délégué du CRIF pour ce département et ancien chef d’orchestre, a donner le la des chansons israéliennes qui, de « Iné ma tov ou manaïm » à « Kol Haolam Koulo » en passant par « Am Israël Haï » ou « Ossé Chalom », ont ponctué cette belle manifestation.

Intervenant en premier, le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui vient de prendre ses fonctions, considérant que nous sommes face à un moment crucial de vérité, a invoqué la protection divine afin qu’elle accorde force et lucidité à chacun des Juifs pour que soit à la fois consolidé l’amour des Juifs pour leur peuple et leur volonté d’agir pour la liberté de tous les hommes.

« Il en faut du courage pour aller là  où l’armée d’Israël s’est rendue, où ces jeunes gens de 18 à 25 ans sont allés défendre leur pays » a martelé le Grand rabbin, très applaudi avant d’ajouter : « Qui n’a pas parmi ses proches, quelqu’un de mobilisé ? Nos nuits sont courtes et sont des épreuves. Israël n’a nulle volonté de détruire un autre peuple. La seule préoccupation de Tsahal est de préserver, avec amour et courage, l’idée d’humanité et de liberté pour tous les hommes ».

Le Grand rabbin a conclu sur le thème des relations entre Juifs et Musulmans de France en considérant qu’il est fondamental que ces relations, en dépit des événements actuels,  soient empreintes de qualité et de volonté de paix.

Malgré le deuil qui vient de le frapper en la personne de son épouse Suzy, le chanteur Enrico Macias a tenu a prononcer quelques mots : « Machiah est arrivé le jour de la création de l’Etat d’Israël. Rien n’arrêtera le cours de notre histoire. Je serai toujours aux côtés d’Israël et si des épreuves personnelles ne m’en avaient pas empêché, je serai moi-même, aujourd’hui à Gaza, aux côtés des soldats de Tsahal. Ils sont en train de mourir pour nous. Je veux mourir pour eux ! »

Joël Mergui, président du Consistoire Central lui succède : « Quel plaisir d’être si nombreux ensemble, mais aussi quelle douleur ! ». Se réjouissant de voir autant de drapeaux d’Israël agités par la foule, ce qui est comme un baume qui atténue son inquiétude, Joël Mergui assure que, pour notre part, contrairement à d’autres, « nous ne brûlerons pas de voitures, nous ne proférerons pas d’injures, mais nous voulons affirmer haut et fort que le peuple juif a le droit à la vie et, partant, le droit de se défendre. S’il baisse les armes, il n’y aura plus d’Israël et si le Hamas baisse les armes, alors il n’y aura plus de guerre. Sans Israël, il n’y aura plus jamais de paix pour le peuple juif dans le monde. Pour que le sang ne coule plus, le terrorisme doit cesser ».

Le Grand rabbin de Paris, David Messas est alors appelé à dire une prière, ce qu’il fera en pensant surtout aux familles des soldats et des victimes du terrorisme. Il est suivi par le représentant de l’Alliance France-Israël, Charles Meyer.

Très applaudi, le député-maire du 16ème arrondissement,  Claude Goasguen s’écrie : « Quel pays accepterait de recevoir tous ces missiles sans réagir ? Qui peut dire à Israël qu’il y avait un autre choix ? Qui ? Certainement pas la France. Israël, la France et le monde occidental veulent défendre les Droits de l’Homme. Alors qu’il est question de la sécurité d’Israël, nous refusons le parallélisme que d’aucuns s’ingénient à faire. L’agression n’est pas réciproque. Notre combat est juste, il est le combat de la France. Nous devons dire au gouvernement de la France : « Aidons Israël. Ne retombons pas dans les errements du passé » ». Et Claude Goasguen de conclure : « Nous ne sommes pas contre le monde musulman, mais contre l’islamo-fascisme du Hamas. Vive la France ! Oui, nous sommes aux côtés d’Israël et contre le Hamas ! Manifestons et battons-nous ! »

« Et Israël vivra et Israël vaincra » entonne alors la foule véritablement subjuguée ».

C’est au président du CRIF, initiateur de ce grand rassemblement, qu’il revient de conclure. Après s’être réjoui de voir le public si nombreux, public auquel il rend hommage, Richard Prasquier rappelle les années d’enfer qu’à vécu la ville de Sdérot : « Peut-on imaginer, par exemple, une ville de France comme Lille ou Arras, recevoir sans arrêt des bombes sans réagir ? Non ! Israël, c’est la culture de la vie. Un Etat qui n’assure pas la sécurité de ses citoyens n’est pas un Etat. Le Hamas, ce sont des criminels de guerre ». Extraits de la charte de l’organisation terroriste à l’appui, le président du CRIF martèle : « Si le Hamas remplit son programme, des jours sombres attendent le monde entier ».  «  A Gaza, certes, il y a malheureusement des victimes civiles. Il y en aura encore. Et on blâme Israël alors que c’est le pays qui s’occupe le plus des civils. C’est une manière de se donner bonne conscience sans prendre de risques. Or Israël prévient les habitants avant tout bombardement et les hôpitaux israéliens opèrent tous les blessés y compris palestiniens. Le Hamas a pris le pouvoir à la suite d’un putsch. Ce n’est pas une organisation respectable, c’est un mouvement terroriste. Son programme, c’est l’islamisme radical le plus dur avec une charia dans sa version la plus agressive ». Après une pensée émue pour Gilad Shalit qui va vers ses 1000 jours de détention, Richard Prasquier ajoute : « Le Hamas est un obstacle insurmontable sur le chemin de la paix », avant de conclure : «  Israël a le droit et le devoir d’assurer sa défense et nous le soutenons. En cela, nous défendons les valeurs de tolérance qui sont le fondement de la République française ».

Il est difficile de citer toutes les personnalités présentes. On remarquait notamment, outre les  intervenants à la tribune, Nicole Guedj, ancienne ministre, Serge et Beate Klarsfeld, le rabbin Hillel Pevzner, Jean-Pierre Magnier, époux de Rika Zaraï, Patrick Gaubert, président de la LICRA et député européen, Sandrine Mazetier, députée du 12ème arrondissement de Paris , Jean-François Pernin, ancien maire du 12ème , Lynda Asmani, conseillère UMP du 10ème arrondissement de Paris, Jean-Jacques Curiel, représentant le parti Radical, Roger Pinto, président de Siona,  Gil Taïeb, vice-président du Consistoire et président de l’ABSI, Richard Haddad, président de l’UEJF, Peguy Lévy, secrétaire générale adjointe du Consistoire de Paris, Gladys Tibi, présidente du Libi, l’ingénieur-général Darmon, l’écrivaine Karine Tuil, le docteur Sydney Ohanna, président d’Hadassah-France, Claude Barouch, président de l’UPJF et son probable successeur, Edouard Amiach, Frédéric Nordman, président du KKL-France, le président de la toute jeune association des Amis de Gilad Shalit d’Île-de-France, Jean-Pierre Renard, Maître Eric Shekler, Laurent Azoulay, du Cercle Léon Blum, André Derhy, du Centre Rambam, Maurice Skornik, président de la FSJF ainsi que de nombreux représentants de la communauté arménienne de France.

De nombreux dirigeants du CRIF étaient présents : Ariel Goldmann, vice-président, Francis Kalifat, trésorier, Roger Cukierman, président d’honneur, Nathalie Cohen-Beizermann, Jean-Pierre Allali et Gérard Unger, membres du Bureau Exécutif, Serge Klugman, conseiller du président ou encore Ariel Amar, Yves-Victor Kamami et David Kaminski, membres du Comité Directeur.
 
Après la Hatikva et la Marseillaise, la manifestation s’est dispersée dans le calme. Une importante délégation conduite par Richard Prasquier a ensuite été reçue à l’ambassade d’Israël par S.E. Dany Shek. Le président du CRIF et l’ambassadeur ont, tour à tour, répondu aux questions de la presse nationale et internationale.

Source: http://www.crif.org

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G
Un scandale que l'aveuglement humain devant la destruction de femmes et d'enfants soit si grand. Les yeux fermés par l'obsession de survie de gens qui s'accordent le droit de tuer des innocents mais qui seront châtier à leur tour d'après leur propre livre sacré : LA TORA pour lequel ils n'ont aucun respect. Le peuple élu pour son bonheur sur la terre dans le malheur et l'esclavage d'un autre. Qu'ils prient pour leurs âmes car l'avenir sera terrible pour leurs enfants.
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P
<br /> merci de votre participation !<br /> <br /> <br />